Dans notre étude, nous avons analysé le microbiote fécal, vaginal et colostral des chiennes un jour après la mise bas.
Les résultats montrent que, bien que chaque site possède une signature microbienne propre, c’est le microbiote vaginal qui est le plus fortement associé aux issues néonatales. En particulier, un profil vaginal caractérisé par une abondance élevée d’Enterobacteriaceae (notamment E. coli) et une moindre diversité bactérienne est lié à un risque accru de mortinaissance et de mortalité néonatale.
Ces découvertes ouvrent la voie à des stratégies innovantes pour optimiser la santé des chiots dès la naissance. Les applications pratiques envisagées incluent le développement d’interventions probiotiques, prébiotiques et nutritionnelles destinées à moduler le microbiote maternel, tout en tenant compte des influences hormonales sur l’environnement microbien.